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L'Action
Suisse, 1er juin 2003, Pont d’Aubonne (Pont d’autoroute au
dessus de la vallée d’Aubonne)
L’action comprend 2 activistes eux-mêmes suspendus par une simple
corde, de chaque .......
Quelques-uns des activistes du groupe sont très expérimentés,
et la sécurité a été partie intégrante de
la préparation.
La situation ne peut-être dangereuse que si elle est forcée soit
par les automobilistes, soit par la police. Les escaladeurs ne descendent qu’une
fois le trafic arrêté calmement et avec sécurité
par un blocage humain et des banderoles. Le premier blocage est une sécurité
a 100 mètres de la corde.
Avec le groupe d’affinité d’activistes il y a un docteur,
et des gens sont chargés de la liaison avec la police.
Le blocage est fait, et sans une minute arrive la police suisse.
La voiture du chef de la police est la première arrivée.
Le policier qui plus tard coupera la corde est le conducteur de cette voiture.
Suivant l’exemple du chef de la police, les agents réagissent avec
agressivité. Refusant toute négociation, refusant d’ écouter
les protestants responsables de la liaison avec la police, ils commencent a
dégager les activistes de la route. A partir de cette réaction,
les activistes informent a répétition la police, spécialement
le chef de la police, de la situation des 2 escaladeurs. Comprenant la menace
pour la vie des escaladeurs, ils reviennent avec persistance sur la route pour
arrêter le trafic avançant.
Une fois qu’ils ont traîné tous les protestants hors de la
route, la police donne l’ordre au trafic d’avancer jusqu’à
la seule corde des escaladeurs, malgré toutes les incessantes insistances
et protestations des activistes.
Dans une imprudente stupidité, la police lève la corde des escaladeurs,
et ordonne au trafic de passer dessous, un incroyable acte dangereux.
Pendant tout ce chaos et cette incertitude, un agent de police, sans prévenir,
coupe la corde soutenant les escaladeurs.
Martin plonge de plus de 20 mètres de haut dans une rivière peu
profonde, pendant que la vie de Gesine est sauvée par la rapide réaction
de son collègue, qui réussit a s’accrocher au bout de la
corde.
En dépits du danger évident encouru par Gesine, et malgré
le fait que Martin soit couché gravement blessé dans la rivière
dessous, la police continue en priorité a ouvrir la route pour le trafic.
La majeur partie des agents présents, refuse d’aider chacun des
escaladeurs, dont la vie est en sévère et immédiat danger.
A peu près une heure plus tard, un helicoptère arrive pour emmener
Martin à l’hopital. La plupart des activistes sont arrêtés.
Gesine, bien que souffrant d’un choc, doit se battre pour être emmenée
a l’hopital et non au poste de police.
La police, encore une fois, montre une attitude de mépris, quand le chef
de la police juste après la coupure de la corde, appele pour l’arrestation
immédiate de la ‘‘mafia de merde’’, i.e., les
activistes.
Les conséquences
La chute de Martin a entrainé de graves fractures au pied et à
la cheville. Il s’est aussi écrasé 2 vertèbres inférieures,
et fracturé le bassin. Après être resté plusieurs
mois au lit, il continue de se rétablir, souffrant d’une sévère
dégradation de sa mobilité.
Gesine souffre d’un traumatisme sévère. Elle suit une thérapie
pour se remettre des troubles du stress post-traumatique.
Résumé
en photos
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